Cuba, la terre de tous les possibles...
Là où les gens n’ont quasi rien mais te donnent tout, sourire au cœur ; là où le futile laisse place à l’essentiel et où tu te dis qu’au final "nous sommes bien peu de choses".
Tellement d’émotions, de partage, de découvertes, difficile de rendre cela sur papier parce que "ça se vit" mais puissent ces quelques images vous embarquer dans ce qu’a été pour nous un magnifique voyage…
Après quelques dizaines d’heures de voyage et sans transition, nous voilà plongés dans un monde parallèle :
Cuba et son soleil de plomb ; voitures, motos, bus et camions des années 50 rafistolés de toute part ; charrettes ; vélos (seuls les plus aisés ont une voiture)...
Cuba, son peuple touchant qui ne demande qu’à partager, qu’à s’ouvrir au monde.
Cuba, où arrivés dans une petite ville sans indications et en pleine fête de village, un grand-père à vélo nous voit galérer pour trouver notre chemin et n’hésite pas à nous suivre et nous rattraper pour s’assurer que nous sommes bien arrivés.
Où Dany, le propriétaire de notre première chambre d’hôtes nous propose, à peine arrivés, de passer la journée avec sa famille, de nous faire découvrir "la vraie vie cubaine", là où les touristes ne vont pas.
Cuba, où tu rencontres Alfredo dont le grand-père vivait à Saint-Malo ; Gumersindo, musicien de son état qui te chante "quand on a que l’amour" en pleines rues de Santiago ; Michel qui te fait un topo historique sur le balcon de Vélasquez ; où les enfants n’ont jamais vu leur pays sur une carte, n’ont jamais mangé de bonbon à la menthe et jouent encore dans les rues parce que là-bas ils n’ont ni tablette, ni console, ni même internet…
Cuba, où même si le changement est dans l'air, le Che et les messages de propagande ne sont jamais bien loin...
Cuba et son mode "débrouille – système D".
Cuba et ses magasins d’état où le choix n’existe pas, où les prix sont imposés et identiques sur toute l’île, où l’eau est rare et coûte plus chère que le rhum ou la bière locale… C'est d'ailleurs peut-être pour ça qu’ils débutent très tôt et que toute occasion est bonne pour se prendre un "p’tit" verre.
Cuba et son réseau de bus touristiques où il faut se rendre trois fois à la gare d’autobus pour réserver une place. Tout cela pour au final s’entendre dire que le bus à un ennui mécanique, qu’il aura probablement au moins trois heures de retard… Là, tu te dis que ça pue et que par mesure de sécurité, tu ne vas peut-être pas risquer de prendre un bus qui manifestement n’est pas fiable.
Tu décides donc de partager un taxi avec d’autres touristes et en fin de compte, tu fais un super trajet, t’es content d’avoir évité la panne mais, faut pas se mentir, au bout t’as quand même mal aux fesses !
Cuba c'est aussi des paysages à couper le souffle…
Voilà… Cuba c’est un peu de « tout ça » mais tellement plus encore :